Catarina Viti, un personnage de roman à elle toute seule
Le monde de l'écriture offre l'occasion de belles rencontres. Nous allons aujourd'hui passer un moment de lumière avec Catarina Viti, sa voix aux chauds accents du soleil, son amour pour la littérature, la nature, la cuisine et ses galeries de personnages charismatiques.
J'ai connu Catarina il y a déjà presque dix ans, je crois. J'ai découvert d'elle ses écrits sur monbestseller.com. Je me suis régalée avec "Adieu amériques", une fresque familiale napolitaine incroyable, un vrai pavé qui vous tiendra en haleine : bourré d'humour, de vie, d'évènements en cascades, de situations et de personnages hors du commun. Drôle, tragique parfois, une tranche de vie époustouflante. Puis, ce furent les novellas, des "blues" au nombre de trois, au rythme haletant qui vous transportent dans des récits aux explosions de couleurs, d'odeurs, de nostalgie et de fraîcheur.
Catarina Viti nominée au prix concours Monbestseller
Un des blues de Catarina a été sélectionné. Mais elle n'a pu venir faire son discours à Paris. En visionnant le bel échange qu'elle nous offre en vidéo, vous comprendrez pourquoi. Alors elle m'a fait l'honneur de me demander de la représenter pour recevoir son prix. Ce n'était pas la première fois que je représentais un auteur à Paris ! Mais je vous raconterai un jour...
Catarina Viti, auteure mais pas que !
Durant toutes ces années, Catarina ne s'est pas contentée d'écrire des romans, des nouvelles, loin de là ! Elle lit, intervient sur le site de monbestseller, anime, corrige, aide, soutien les auteurs, accueille les nouveaux-venus, auteurs chevronnés ou en devenir. Son action l'a même emportée jusqu'en Afrique pour promouvoir des auteurs francophones et aider à organiser un salon au Tchad !
Le site de Catarina Viti, auteure, mais pas seulement !
L'univers de Catarina est riche et vaste, je vous invite à découvrir son site :
Interview de Catarina Viti, auteure
Je partage avec vous ce moment privilégié avec Catarina : une petite interview décalée, au soleil du sud et au chant des cigales.
Quel cadre plus enchanteur pour cette interview de Catarina Viti, auteure !
Vous trouverez le texte intégral de la rencontre retranscrit à la fin de cet article.
Bibliographie de Catarina Viti
Je vous invite à découvrir tous ses livres sur son site :
Écrire à propos
Parmi les nombreux défis proposés par Catarina aux auteurs, il en est un que vous découvrirez sur son site et que j'ai relevé : #ecrireapropos.
Voici la petite nouvelle que j'avais écrite dans ce cadre. Merci Catarina !
Vous pouvez retrouver l'intégralité du texte en fin de page, ou en cliquant sur la photo.
Quand deux auteurs se rencontrent, elles se racontent des histoires de...
Voici, comme promis, le texte intégral de l'interview vidéo de Catarina :
- Bonjour Catarina !
- Bonjour Laurence !
- Alors Catarina, es-tu plutôt pasta ou pizza ?
- Mais ça c'est une question horrible que tu me poses pour commencer cet entretien, tu sais bien que je suis d'origine napolitaine alors c'est un choix cornélien ! Pasta ! Pourquoi parce que d'abord des pâtes il y en a bien plus que des pizzas, les pizzas sont nombreuses aussi mais il y a des milliers de pâtes : il y a des pâtes asiatiques, chinoises, japonaises, il y a les pâtes italiennes et voilà, moi si tu veux j'adore cuisiner et je trouve extraordinaire de pouvoir cuisiner quelque chose qui peut se décliner de toutes les façons possibles et qui laisse recours à ta créativité, parce que tu peux faire aussi bien des pâtes avec du citron, uniquement du citron, des pâtes avec de la sauce tomate et tu fais toujours plaisir, et tu fais toujours chanter l'intérieur de ton assiette donc voilà !
- Voilà, j'ai posé une question, je sens qu'elle va nous faire un roman sur les pasta, :-) alors on va passer au café, café noir ou américain ?
- Qu'est-ce que tu me racontes ! Ah mais très très très serré, ça fond en l'enfance tu vois le matin quand les gens d'avant se lèvent ils entendent le bruit du café qui monte dans la la petite cheminée de la cafétière ! Ristreto.
- Alors du coup puisqu'on est dans le noir, série noire ou action ?
- Je dirais ni l'un ni l'autre, en fait en matière littérature j'ai des goûts très classiques. Tu vois là, c'est bientôt mon anniversaire, j'ai demandé des livres : Sarraute, Giono, ... oui littérature blanche et puis comme j'ai la chance de pouvoir lire en anglais et en italien surtout, c'est aussi de la littérature blanche mais italienne !
- J'avais préparé cette question parce que j'avais pensé plutôt à ce que tu écris, mais c'est pas grave, tu t'es placée du point de vue de la lectrice, donc du coup ça tombe très bien puisque que je voulais te demander si tu étais plutôt Peter Handke ou Gabriel Garcia Marquez ?
- Alors Garcia Marquez j'adore mais c'est pas lui qui a pris mon cœur quand j'avais 20 ans, celui qui a pris mon cœur quand j'avais 20 ans c'est Peter HANDKE et ça me fait plaisir que tu me poses cette question parce que il y a des rencontres, même si elles se font pas en chair et en os, notamment à travers les livres, j'ai eu une enfance compliquée disons. Et quand je me suis retrouvée à 20 ans jeune adulte propulsée dans la vie, je croyais que j'étais en mesure de tout voir, de tout faire, de tout comprendre, puis non pas du tout, et Peter HANDKE a été, pas le seul mais un des principaux, une des principales voies qui m'a permis de garder le chemin et d'en trouver un et de fabriquer le mien, je dirais, voilà donc pour moi cet homme compte énormément.
- Je suis contente qu'on puisse parler de Peter HANDKE mais je pensais aussi à Gabriel Garcia Marquez pour toi parce que je trouvais qu'il y a toujours un peu de réalisme magique dans ce que tu écris, j'avais fait un parallèle avec ton existence familiale compliquée avec plein de personnages, plein de personnalités, foisonnante et du coup ça m'avait fait penser à Gabriel Garcia Marquez.
- Oui ce que tu dis est très important aussi pour moi c'est que dans toutes ces difficultés que j'ai que j'ai rencontré dans le début de ma vie, le plus grand recours, la plus grande compréhension que j'ai reçue, ça n'a jamais été des êtres humains, ça a été de la nature, de la nature avec tout ce que l'on ne comprendra jamais, tous ces mystères et si tu veux ça ce sont des expériences qui m'ont donné tout enfant un lien. Les arméniens ont une prière, je la dirais très mal, mais ça veut dire "tous mien" et je crois qu'il y a rien qui compte plus pour moi que ça : tous mien, mais d'ici jusque à l'autre bout de la galaxie.
- J'ai l'impression qu'on a une sorte de transmission de pensée puisque ma prochaine question c'était : es-tu plutôt roses avec leur beauté mais leurs épines ou basilic ?
- Alors là je vais te dire très franchement et facile, je déteste tout ce qu'il y a des épines dans mon jardin, je préfère les fleurs des champs, les fleurs toutes simples ou alors les vieilles roses, les roses pompon qu'il y avait un peu partout dans le Var, dans le Sanaris de mon enfance. Il y avait des roses partout mais on n'en trouve plus alors je préfère le basilic parce qu'on le met dans les pastas, les pates au pistou et puis surtout c'est les basilics : il y en a plein de sortes, c'est très beau et chaque année je me fais des petites forêts de basilic et j'en ai partout la maison.
- Alors du coup farniente ou débroussaillage, Catarina ?
- Par définition et par nature surtout, les napolitains sont des gens hyper actifs et moi je suis napolitaine, je me lève le matin très tôt l'hiver encore plus tôt que l'été mais ça peut être du 4h30, 5h le matin : je commence à travailler et je m'arrête pour dormir.
- Bon ben tu nous en diras un petit peu plus quand j'aurais fini mes questions : méditation ou compétition ?
- Du coup là ça va être une question piège encore parce que non, compétition non ça, ça me gave : même quand je faisais des arts martiaux ça me hérissait le poil, ça ne m'intéresse pas, mais tu vois je dirais pas méditation non plus, je dirais, tiens je viens de me souvenir à l'instant d'un livre qui a été un bouquin de chevet pour moi : "méditation et action" c'était un tout petit bouquin, je l'ai lu un nombre incalculable de fois, tu vois, mais vraiment pendant des années et des années parce qu'il était d'une simplicité, d'une clarté merveilleuse et justement il t'encourageait à penser que même dans ton travail, tu peux travailler comme une bête mais tu peux aussi travailler en étant complètement immergé dans ce que tu fais et c'est je pense aussi une forme de méditation en tout cas c'est celle que j'essaie de pratiquer.
- Allez une des dernières : arbres ou chat ? On a pas parlé d'animaux encore !
- On a pas parlé de mes poules non plus ! Alors plus d'arbres que de chats et quelque chose que je ne peux pas m'empêcher de faire c'est de planter des arbres, faire naître des arbres. Alors bien entendu j'ai plein de fruitiers, j'ai des pêchers, des cerisiers, des abricotiers, des tas de choses comme ça, des grenadiers mais je pars toujours de la graine et je fais mon jardin potager et je n'achète pas de plant. J'adore les chats surtout mon chat qui est la plus belle fille de toute la galaxie n'est-ce pas, mais les arbres ... en plus de ça je j'habite en pleine pampa dans le Quercy qui est un endroit magique à plusieurs égards et on y trouve des arbres qui sont aussi des ancêtres, peut-être on peut communiquer avec eux. Je ne suis pas dans la stratosphère, je suis quelqu'un de pragmatique, mais je peux te le dire, il y a des arbres qui nous parlent et qui peuvent même nous renseigner sur bien des choses.
- Je suis bien d'accord avec toi, Catarina. Alors du coup tu nous as mis un peu sur la piste : tu nous as parlé de travail, d'hyperactivité, tu nous as parlé de petites graines à planter, de plein de choses que tu fais, mais tu nous as pas parlé de tes romans donc maintenant j'en reviens à la question : tes projets en cours et à venir parce que avant tout pour moi, tu es une autrice, et tu es aussi quelqu'un qui aide les auteur mais c'est autre chose et là j'aimerais que tu nous parles un peu de ton écriture.
- Alors 2023 ... Je pense que l'année va finir et que je n'aurai pas écrit une seule ligne pour moi, c'est un choix que j'ai fait en début d'année j'ai décidé d'offrir mon année, de la mettre à disposition de la communauté Monbestseller. 2024 va commencer, il y a plein de projets pour les auteurs avec les auteurs, mais mes projets littéraires en fait il y en a deux, ils sont déjà commencés et j'espère les poursuivre et peut-être en aboutir un. Donc une novella ; je pense que je ne changerai pas le titre c'est "Crépuscule avec Anna" et le thème central de ce livre c'est que dans l'adolescence on rencontre des âmes sœurs. Donc ce sont deux âmes sœurs qui se rencontrent et qui sont déchirées, séparées par l'existence, et il y en a une en quelque sorte qui ne rend pas le service qu'elle aurait dû rendre à Anna et c'est ce qui va faire que Anna va avoir une vie qui sera complètement à l'opposé de toutes les promesses qu'elle avait faites, et ces deux personnes vont se retrouver après et ça va être un moyen de retourner dans cette adolescence, de retrouver ce qui nous porte, ce qui nous fait vibrer, et puis la transformation et la sagesse qui doit arriver un moment ou un autre, donc ça c'est une novella. Puis un court roman dans la lignée d'"Adieu Amérique" : il y a un personnage dont je n'ai pas parlé, mon oncle qui a été abandonné plus ou moins à lui-même, qui est devenu légionnaire, complètement frappé d'Algérie, et puis qui s'est transformé mais alors dans le sens le plus négatif qu'il soit, puisqu'il est devenu proxénette, voleur, bandit, prisonnier et caetera et qu'il a fini d'une façon très très cruelle. Mais pendant tout ce temps-là, de mon point de vue, cet homme n'a jamais perdu sa nature angélique. Je veux parler de lui pour raconter son histoire.
- Tu as vraiment des galeries de personnages incroyables, Catarina. "Adieu Amériques' c'est un gros roman une saga familiale napolitaine.
- Il y a quelque chose qui me manque au niveau de l'écriture c'est le souffle plus ample, plus calme plus plus étalé ; je vais le travailler, essayer de déployer complètement avec l'autre livre. Pour l'instant son titre c'est "La nuit n'est pas l'avenir" c'est un vers de Jack Kerouak dans Dharma. Je pense qu'il va falloir que je change des choses dans ma vie pour la trouver cette amplitude...
Changer sa vie pour changer son écriture... on se quitte sur cette pensée forte et étonnante comme toi Catarina. J'espèreque cet échange aura donné envie à ceux qui ne te connaissent pas encore de te découvrir ! A bientôt !
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#ecrireapropos Un texte de Laurence Labbé
Il y avait bien longtemps que je n'avais rien écrit. Écrire sur quoi, écrire pourquoi, tout cela avait fini par perdre son sens ; lorsque je me rendis compte qu'écrire pour qui était la vraie question.
Or, "pour qui" s'était caché aux premières sirènes du confinement et restait calfeutré chez soi en prenant soin de ne prendre l'air de rien du tout, ni d'un con et sûrement pas finement.
On avait fini, en ce temps-là, par ne plus rien lire d'autre que les actualités sur la qualité de l'air qu'il ne fallait surtout pas respirer. Alors autant dire que mes petites histoires n'intéressaient plus personne. Pourtant, j'en parlais parfois, mais ça n'avait l'air de rien.
Alors quand un jour mon amie Catarina Viti, auteure de talent, me dit, « il faut que tu viennes avec nous écrire à propos », je me demandai : « pourquoi donc ? Et pour qui ? », encore une fois.
Et puis après tout, me dis-je, Catarina, même si elle écrit parfois des choses un peu étranges, elle a du talent et je voue une confiance absolue aux personnes qui détiennent cette extraordinaire et rare qualité. Alors, me dis-je encore, arrête de te poser des questions, saisis ton stylo et fais ce que Catarina te dit.
J'ai donc tombé le masque et attrapé mon clavier, le stylo c'est pour les vieux, et j'avais envie d'aller de l'avant.
Assise bien droit face à mon écran, je tremblais un peu, mais courageusement les doigts se mirent à courir sur le clavier dans un clapotis rassurant. "à propos"
Voilà je l'avais écrit et a présent j'attendais. Il devait se passer quelque chose. C'était obligé.
Effectivement le ciel s'obscurcit et il se mit à pleuvoir des chats et des chiens, comme disent mes amis d'outre manche. Dehors, bien entendu. Moi, j'étais au chaud, devant mon écran. Bien au milieu trônait mon "à propos" Et voilà que me revenaient les sempiternelles questions.
À propos de quoi, à propos de qui ? J'entendis la voix de Catarina dans mon dos qui me grondait "mais arrête avec tes "qui quoi" pourris" et un éclair zébra le ciel.
Je trouvai cela bizarre car je n'avais jamais entendu la voix de Catarina mais pourtant elle était là à côté de moi, je pouvais toucher le voile soyeux de son étole alors que le tonnerre grondait et que la terre mouillée crépitait sous mes doigts dans des effluves d'humus. J'imaginais dans la forêt la surface de l'étang se creuser sous les gouttes et j'entendais à présent les oiseaux se cacher et se taire.
À ce propos, cet après-midi au bord du lac, j'avais discuté avec un autre promeneur, "à propos" des bernaches, foulques et de leur hypothétique descendance qui ne tarderait pas à découvrir la vie sur terre, les insectes et plantes à picorer, les arbres et roseaux pour fournir les abris et l’eau où s’ébattre et vivre enfin. Et puis il m'avait avoué sans ambages aux détours d’une phrase, qu'il écrivait des nouvelles en latin. « En latin ! Mais pour qui, pour quoi ?», m'écriais-je ! « Mais pour faire vivre la langue, pour qu'on me lise et plein d'autres choses encore », je crois bien que c'est en substance ce qu'il m'avait répondu. « Mais qui vous lit ? », m’étonnais-je encore. « Les gens qui lisent le latin ». « Sont-ils beaucoup ? » « Beaucoup plus que vous ne le pensez », répondit-il simplement. « J’écris aussi, » rétorquais-je piquée au vif. « Ah et qu’écrivez-vous donc ? » me questionna-t-il à son tour alors qu’un canard riait dans la mare. « Des romans ». « Pour quoi pour qui ? », me renvoya-t-il de but en blanc, à croire que finalement tout revenait à ces questions. « Mais pour les lecteurs ! » «Ah », conclut-il, songeur, comme s’il ne venait pas de dire exactement la même chose.
Et "à propos" de quoi écrivez-vous ? Catarina était penchée au-dessus de mon épaule, elle surveillait le bonhomme et je la vis froncer les sourcils. Décidément c'était une idée fixe ! Mais c’était son idée aussi, et elle avait raison. J'avais écrit "à propos" et depuis les éléments se déchaînaient. Mes mains couraient sur je clavier. La pluie cognait aux carreaux. Je sentais les ailes mouillées des pigeons s’ébrouer au-dessus de moi. Une odeur si particulière. Un peu la même que celle d' un livre qu'on referme. A ce propos je venais de finir « Salina » de Laurent Gaudé.
Et alors je compris, car c'est parfois plusieurs heures après que tout se lie comme les lettres les unes aux autres pour former la réponse. Le message était dans le texte. On écrit pour raconter une histoire. Pour transmettre. C'est un besoin ancestral, venu du fond des âges. Passer le relai, raconter la mémoire puis l'offrir et la laisser aux autres qui à leur tour la mêleront à leurs souvenirs pour leur descendance s'il en est. Voilà merci Monsieur Gaudé pour cette explication, vous qui savez en faire un vrai roman, l'académie vous a bien choisi mais ce sont vos lecteurs que vous comblez. Merci Catarina, la forêt, l'orage et le promeneur de la forêt.
Alors voilà. C'est vrai finalement, on n'écrit pas "à propos" impunément. Car il faut encore savoir comment l'écrire. Et ça de nos jours ce n’est pas facile car il ne faut blesser personne. Sinon la foudre s’abat sur vous. Alors, me dis-je j’avais peut-être écrit à propos de la mauvaise façon. Et que vont penser ceux à qui j'ai emprunté les pensées si je les ai mal retranscrites ? A-t-on le droit de parler d’un canard, d’un arbre, de la pluie, d'un promeneur ? N’est-ce pas offensant ? Et qu’a-t-on encore le droit de faire, de penser, pourquoi pour qui et à propos de quoi et de qui ? Vais-je me faire traiter de complotiste ? Et l'orage grondait toujours, de plus en plus. Alors j’effaçai les lettres une à une et je revins au début. "écrire à propos" Je vis l'ombre de Catarina s'enfuir avec mes mots imprimés sur son étole. Elle s'envola et passa devant la lune naissante. Le ciel s’éclaircit enfin et les pigeons se mirent à roucouler. Une odeur de bain moussant caressa mes doigts. À propos... Le hashtag s'était envolé de mon clavier... Et vous, quelle est votre histoire ?
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Très belle rencontre. Je suis heureuse n’avoir enfin pu découvrir en « vrai » Catarina Viti. merci Laurence 🌷
Formidable interview à écouter. Dès le départ des questions étonnantes, déconcertantes, mais intelligentes et pleines de vivacité de la part de Laurence Labbe, façon habile de faire découvrir la personne interviewée (Catarina Viti auteure), de façon spontanée et amusante. Cette dernière a pris un plaisir sincère à se dévoiler de façon fort intéressante. Une belle interaction entre les deux : des petits moments magiques. Je l’ai même réécouté une deuxième fois!!! (Dire qu’au départ j’étais pressé, préoccupé, mais après avoir écouté quinze secondes l’interview, je n’étais plus pressé ni préoccupé, de part et d’autre elles avaient réussi à capter mon attention!)