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Ma biographie, ou comment je suis devenue une auteure française

Je suis Laurence Labbé, romancière française, amoureuse de l’écriture et de la lecture depuis mon plus jeune âge, curieuse de tout et de tous, autodidacte et fière de l’être ! J’ai publié mon premier roman en auto-édition en 2014. Je ne suis pas enfermée dans un genre, j’aime explorer, découvrir et faire découvrir une multitude de styles. Toujours avec un trait d’humour, souvent de façon décalée, j’aime embarquer mes lecteurs (et mes auditeurs !) dans des histoires folles, pleines de suspense, ou tout simplement réfléchir avec eux sur le sens de la vie. 

Mon enfance : mon avenir de romancière française en filigrane

J’ai vu le jour en 1967 dans le 12e arrondissement de Paris.
Ma mère était professeure agrégée de mathématiques et mon père ingénieur en informatique. Il était aussi passionné de navigation et n’hésitait pas à partir sur son bateau en solitaire pour faire le tour du monde. Il m’inspirera d’ailleurs plus tard un roman biographique sous forme de récit de voyage : l'albatros.


Mes parents étant séparés, c’est ma grand-mère qui m’a élevée.

Loin de l’image d’Épinal de la gentille mamie gâteau, elle était plutôt du genre strict et avait des règles bien à elle. Pas question pour moi de m’adonner aux jeux qui auraient pu perturber sa sacro-sainte quiétude ! Dans son petit deux-pièces du XVIe arrondissement, la seule occupation autorisée était la lecture. Par chance, sa bibliothèque regorgeait de romans de la littérature française.


C’est donc tout naturellement que j’ai appris à lire, très tôt, dès l’âge de 5 ans. À partir de ce moment-là, j’ai dévoré, j’ai englouti tous les romans à ma portée.


Je n’avais pas le droit de sortir : qu’importe ! Je me suis évadée 20 000 lieues sous les mers avec Jules Verne, j’ai parcouru des kilomètres de pistes enneigées dans le Grand Nord canadien avec Croc-Blanc et je me suis délectée, toute jeune que j’étais, de la prose de Victor Hugo.


Je rêvais malgré tout de m’échapper hors de mes quatre murs. Alors, quand je suis enfin entrée à l’école, ce fut une libération.

 

Comme je savais déjà lire et que j’avais une excellente orthographe, j’ai sauté mon cours préparatoire pour m’installer fièrement sur les bancs du cours élémentaire. Enfin, la vie avec les gens du dehors allait commencer !


Mais, ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu.
Il faut dire que je n’avais jusqu’alors fréquenté que des personnages de romans… Ma petite vie solitaire et les livres avaient oublié de m’enseigner une chose essentielle : l’art de la communication ! J’étais pétrifiée à l’idée de prendre la parole. Et dans cette petite école privée, fréquentée par des enfants de célébrités (et même par les princesses de Monaco !), l’intégration fut laborieuse. Je ne correspondais pas à leur vision du monde !


J’ai gardé malgré tout de bons souvenirs de cette période. J’étais appliquée, j’aimais les rédactions, les poèmes et la vie. Et c’est peut-être d’ailleurs à ce moment-là que j’ai développé un amour et un respect pour chaque créature vivante. Ces sentiments ne m’ont jamais quitté. Pas question pour moi de tuer une mouche ou une araignée. Il suffisait d’ouvrir une fenêtre pour leur rendre la liberté et surtout leur laisser ce droit fondamental de vivre leur vie.


À 10 ans, j’écrivais déjà quelques histoires et j’avais, je dois l’avouer, beaucoup, beaucoup d’imagination… Je confondais un peu réalité et monde romanesque. Je rêvais d’aventures au suspense insoutenable comme les vivaient mes héros de papier ! Mais quand on passe sa vie avec une vieille dame qui a aussi peu d’imagination que de tendresse, il faut aller chercher bien loin des échappatoires dignes d’intérêt.

La petite Laurence que j’étais décida donc un beau jour de fuguer (on s’occupe comme on peut !).Comme j’étais déjà dotée d’un sens de l’organisation à toute épreuve, j’avais rédigé une liste très précise pour vivre pleinement cette aventure épique.

 

Je voulais qu’on me croie kidnappée par un dangereux voleur. Mon plan avant de m’enfuir : prendre de l’argent dans le secrétaire de ma grand-mère, renverser des chaises, déchirer les rideaux, laisser la fenêtre ouverte et déposer quelques gouttes de sang sur le sol.

Ma première fugue

J’avais pensé à tout, mon plan était parfait. Malgré tout, au moment de passer à l’action, je décidai finalement de rayer de ma liste les gouttes de sang… Courageuse, mais pas trop quand même !

L’appartement retourné, me voilà partie à errer fièrement dans les rues de Paris, mon maigre butin en poche.

J’ai d’abord pensé à me réfugier dans un grand hôtel. Imaginez une gamine de 10 ans, juchée sur la pointe des pieds derrière le comptoir de l’accueil, en train de demander une chambre pour la nuit ! On m’a gentiment mise dehors en appelant la police et j’ai fui…

 

Alors, pour la première fois de ma vie, je suis entrée dans un cinéma. On projetait ce jour-là Le chat qui venait de l’espace. Ce fut pour moi une découverte au parfum merveilleux d’interdit !

 

Mais au bout de trois délicieuses projections, j’avais faim, j’étais fatiguée, j’ai dû me rendre à l’évidence : il fallait rentrer chez moi.

Pour rendre mon scénario de kidnapping crédible, j’ai donc jeté l’argent qui me restait dans une poubelle, j’ai répété 10 fois mon discours dans ma tête et j’ai fini par pousser la porte d’entrée de l’appartement de ma grand-mère.

 

Ça aurait pu fonctionner. Ça aurait dû fonctionner ! Tout avait été si méticuleusement préparé ! Tout, sauf ce petit détail, celui-là même qui fait tomber le coupable dans les romans policiers : ma petite liste griffonnée de toutes les choses à ne pas oublier était restée sagement posée sur mon lit…

 

Depuis ce jour, je veille particulièrement à ne laisser aucun détail compromettant traîner sur mes scènes de crime… La future écrivaine s’est fait avoir une fois, on ne l’y reprendrait plus ! 

Mon adolescence : l'apprentissage des émotions

L'inspiration de romancière


C’est à Champigny-sur-Marne que j’ai poursuivi mon adolescence. Ma mère m’a reprise auprès d’elle et de mes deux frères. Je pensais mes soucis de socialisation terminés.


Mais, encore une fois, ça ne s’est pas tout à fait passé comme prévu.
Pourtant, mon image de petite roturière mal venue au milieu des grands de ce monde n’avait plus lieu d’être dans cette ville de province ! Malédiction ! Mes nouveaux camarades m’ont catalogué comme la petite bourgeoise venue du XVIe arrondissement. Décidément, trouver sa place dans le monde réel n’était pas aussi simple que dans les romans. Ma capacité à communiquer n’ayant pas beaucoup évolué, mes années de collège et de lycée ne furent pas les meilleures d’un point de vue social !

Toujours passionnée et imprégnée de mes lectures, je décidais de devenir le capitaine Nemo pour partir à l’aventure et échapper à mon quotidien.

Cependant, faute de sous-marin, je me suis plutôt résolue à devenir Arsène Lupin. J’avais pour lui une admiration

sans bornes !

Je me suis mise à confectionner des cartes de visite au nom du célèbre gentleman cambrioleur. Ainsi équipée, j’allais faucher dans des librairies des stylos ou des petits carnets, prenant soin chaque fois de laisser ma carte en lieu et place de mon larcin. Évidemment, j’ai fini par me faire attraper et ma carrière d’Arsène Lupin a stoppé net !

 

Durant ces années d’adolescence, j’étais un peu perdue comme le sont beaucoup de jeunes. J'ai erré sur des chemins mal famés et plongé dans des abysses troubles et insondables. Cependant, grâce aux  rencontres que j'y ai faites, j’ai au moins appris à écouter, à vivre pleinement la vie et, surtout, j’ai eu le bonheur d’être écoutée à mon tour. Mon sens de l’observation s’est affiné, j’ai mis des mots sur les maux.

 

C’était une période difficile. J’avais furieusement envie de quitter cette vie. J’ai tenté sept fois d’y mettre fin entre mes 16 et 20 ans. Mais la vie, elle, n’était pas d’accord. Elle devait m’aimer intensément, car je ne suis pas parvenue à la quitter. Elle s’est accrochée à moi et moi, j’ai fini par m’accrocher à elle. Alors un jour, après avoir dévalé un immeuble sans parachute (tentative d’en finir ou maladresse légendaire de part ?), j’ai été obligée de subir plusieurs séjours à l’hôpital.

 

C’est bon, j’avais eu mon compte en matière d’aventures, j’ai décidé de trouver un job !

Le monde professionnel : un tremplin vers ma vie d'écrivaine

Finie la dérive, je découvre le monde du travail.

 

Je rêve bien sûr d’être une grande écrivaine française ou une journaliste renommée. Mais la réalité me rattrape. Heureusement, ma bonne orthographe et mon aisance à l’écrit ainsi que mon sens de l'adaptation me permettent de trouver petit à petit une place. Je suis assistante dans un bloc opératoire, assistante dentaire, puis assistante dans tous les domaines…

 

J’évolue dans le monde professionnel, je passe des diplômes jusqu’au bac+5 en candidat libre, puis je passe des concours et j’entre au CNRS. Après vingt ans dans le milieu de la recherche, je rejoins le ministère de la Transition écologique dont les missions sont en accord avec mon amour de la vie, de l’environnement et de la biodiversité. Je continue à écrire dans le cadre de mon métier, mais je n’oublie pas d’écrire aussi pour moi !


Pendant des décennies, je participe régulièrement à des concours d’écriture, des concours de nouvelles. Je ne gagne pas, mais pour autant, je ne perds jamais mon enthousiasme pour la rédaction ! C’est un besoin vital, un peu comme une drogue mais qui elle, au moins, ne détruit pas : elle répare et construit. Je vois dans l’écriture un processus puissant : assis à sa table de travail, l’écrivain est projeté dans son inconscient et fait abstraction du réel autour de lui. Il n’y a plus que lui et les mots. C’est une sensation enivrante que je ne suis pas prête à abandonner.


La vie se poursuit, comme un roman. Je rencontre un homme, je tombe amoureuse, nous avons deux enfants… puis on se sépare. Récit d’une vie banale ? « Banale » n’est pas tellement un mot qui me correspond ! Une nuit de départ en vacances, je roule, mes deux enfants endormis à l’arrière de la voiture. Le ronronnement du moteur, l’asphalte qui défile sous mes roues, et tout à coup, un récit en 14 chapitres naît dans mon esprit ! À l’arrivée, au petit matin, je me mets devant un bureau et j’écris. Mon premier roman est né.


Cette structure en 14 chapitres va me suivre longtemps. Beaucoup de mes livres sont écrits suivant ce modèle. Ce premier roman, ne le cherchez pas. Il est resté dans un tiroir. Mais l’important, c’est qu’à présent, j’ai soif d’en écrire d’autres !


Je découvre un site qui va changer ma vie : monbestseller.com.
On peut y déposer ses récits, se faire lire, recevoir des conseils, des critiques.

Me voici intégrée dans une communauté d’écrivains bienveillants et passionnants.

J’y rencontre des aventuriers, des écorchés, des intellectuels, des poètes,

des hommes d'affaires, des originaux et tant d’autres encore dont j’ai tant appris 

avec qui je partage toujours mon amour des mots et des amitiés durables !

En 2014, je publie enfin en auto-édition mon premier roman :

La puissance des ordinaires. Ça y est, je suis une vraie romancière !

 

Et je gagne pour la première fois un concours de nouvelles !
Ce texte donnera naissance à mon roman phare pour le concours plumes francophones et connaîtra un succès immédiat :

Comment je n’ai jamais réussi à attraper le père Noël.

Mes voyages et dédicaces

Mon écriture

Mon écriture est naturellement née de mon amour pour la lecture.

 

Plus jeune, je voulais écrire mes histoires « à la manière de ». Je m’imprégnais des styles des auteurs que j’admirais. Je lisais tout d’eux et je tentais de reproduire leur façon d’écrire. Encore aujourd’hui, quand je découvre et apprécie un auteur, je lis tout de lui. Mais j’ai maintenant trouvé un style qui m’est propre.


Souvent on me demande pour qui j’écris. Ma plume (ou mon clavier, mais c’est moins poétique !) est pour tout le monde. Je n’ai pas de lecteur cible. J’aime aborder tous les genres : tantôt le thriller, tantôt l'humour, tantôt le récit biographique ou la romance !

 

Dans chacun de mes personnages, je mets un peu de moi, un peu des personnes qui passent dans ma vie et un peu d’êtres tout droit venus de mon imagination.


J’aime être en mouvement. Beaucoup de mes idées viennent quand je marche, quand je cours, quand je conduis.

Je me plais à penser qu’elles viendront s’inviter dans mon esprit jusqu’à ce que ma vie s’achève. Alors, pour peu qu’on me laisse utiliser mes jambes ou même une trottinette, un tapis volant ou un déambulateur dans ma vieillesse, je sais que tout ira bien jusqu’au mot fin !
Si vous souhaitez découvrir ma manière d’écrire, allez faire un tour sur les pages de mes romans et mon blog ! Et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires ! Je suis toujours avide d’avoir vos retours ! Vous pouvez également joindre ma communauté pour recevoir des offres, promotions et nouveautés... A très bientôt !

 


Texte écrit à quatre mains par Laurence Labbé et Stéphanie Cordier, rédactrice web.

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